6 décembre 2011
Tempo che fu non torna più…
Non. Il ne reviendra plus. Ni le passé. Ni lui. Ni les autres. Parfois il me parle. J’entends sa voix. Elle résonne, vibre et tremble. Elle me fait sursauter. Surprise au détour d’un chemin, je lui réponds. Je t’aime. Si fort. Tendrement. Enragée. Furieuse. A chaque ciel bleu turquoise. Je pense à lui. Je leur raconte. A eux. Ses petits enfants. Il aimait ce ciel. Pas un autre. Juste celui là. Il y a aussi celui du soleil qui s’amuse derrière les nuages. Faisceaux troublants. Au-delà improbable. Lumières divines. Misérables humains que nous sommes. Démunis. Dépouillés. Impuissants. Deuil. Je n’aime pas ce mot. Je le refuse à l’infini. Il n’existe pas. C’est un chagrin. Inconsolable. Il le restera. La vie continue.
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